« Un bon censeur doit savoir appeler une chatte ‘une chatte’ »

Au lendemain du confinement, les parlementaires ont voté deux lois de censure des représentations des corps et des sexualités: la loi visant à lutter contre les contenus haineux sur internet et la loi visant à protéger les victimes de violences conjugales.
Dans le processus d’élaboration de ces lois, alors que les gros producteurs de porno français ont été auditionnés, les travailleurs et travailleuses du sexe (TDS) ont été sciemment ignorés.

Comment la censure des pornographies a-t-elle été introduite dans des proposition de lois qui ne présentent pas de rapport avec le sujet? Quel impact cette censure va avoir sur les acteurs et actrices porno? Peut-on craindre que lorsque les parlementaire n’osent caractériser avec précision ce qu’est “le porno”, la censure ne se délimite pas au seul champ “du porno” mais puisse impacter aussi les arts, les manifestations, l’éducation aux sexualités, les campagnes de prévention et de santé sexuelle?
Dans son intervention, Eva Vocz témoignera de son expérience des limites de notre démocratie au travers de cette bataille pour la liberté d’expression et pour l’indépendance des TDS. Il ne s’agit pas seulement d’une lutte contre la censure mais d’une lutte pour se faire entendre

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